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Marcel Proust et le Ritz Paris : Une odyssée à travers les mots

Quand l’art chocolatier rencontre la littérature…  A l’occasion des fêtes de Pâques, le Ritz Paris vient célébrer Marcel Proust, fidèle de la première heure, autour d’une œuvre à lire et à croquer : un livre en chocolat. Cette création délicate imaginée par le Chef Pâtissier François Perret nous fait savourer les lignes pittoresques du texte « Au seuil du printemps » ainsi que les souvenirs heureux de l’enfance.

Marcel Proust, ami fidèle du Ritz Paris

« Au Ritz personne ne vous bouscule » disait Marcel Proust. Le lien qui unit l’hôtel à l’homme de lettres fut tel qu’une suite et un salon de thé portent aujourd’hui son nom. Convié à l’inauguration en 1898, le jeune écrivain fait rapidement du Ritz Paris son deuxième domicile, sa salle à manger et son salon de réception. Il y fréquente le Tout Paris, y reçoit ses amis artistes et y fêtera même son prix Goncourt. L’hôtel devient surtout sa plus grande source d’inspiration. Dans un petit cabinet privé où il vient dîner à toute heure de la nuit, Proust recueille les confidences des garçons et d’un maître d’hôtel devenu son ami sur les manières des clients. Autre lieu favori : un coin attenant au lobby d’où il observe la société de son temps et saisit discrètement les conversations. 

Pâques ou le temps retrouvé de l’enfance

Quand on évoque Proust, on pense évidemment à l’œuvre de sa vie « A la recherche du temps perdu ». Quelques mois avant la publication du premier volume, Marcel Proust fait paraître dans Le Figaro en mars 1913 une série de chroniques intitulée « Vacances de Pâques », dont est extrait « Au seuil du printemps ». Au fil des pages s’esquissent déjà les thèmes chers à l’auteur : les doux moments de l’enfance, l’émerveillement devant la beauté du monde, la réminiscence d’un souvenir née d’une sensation. Une couleur, une odeur, un goût. Cette fameuse « madeleine » plongée dans une tasse de thé, permettant de retrouver le temps perdu.

Les aubépines, héroïnes d’une enfance proustienne

Tout au long du texte « Au seuil du printemps », l’écrivain célèbre l’arrivée des beaux jours. Il fait notamment l’éloge des aubépines, ces fleurs tant aimées qui racontent son « premier amour pour une fleur ». C’est une promenade à travers champs qui lui fait retrouver la joie première de leur découverte. Leur parfum d’amande, leurs corolles blanches et leurs rayonnantes nervures, leurs épines aux parures de fête. Autant d’impressions visuelles et olfactives faisant ressurgir des émotions oubliées, et son âme d’enfant. Comme par magie…

Qu’est-ce que le Ritz ?
— C’est Paris.
— Et qu’est-ce que Paris ?
— Le Ritz.

Le piéton de Paris, Léon-Paul Fargue
Discussion entre Marcel Proust et Léon-Paul Fargue

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