Le surréalisme célèbre ses 100 ans ! Cet anniversaire nous offre l'occasion de surprendre, d'émouvoir et d'enchanter toujours plus nos hôtes. D'un lieu à l'autre, l'hôtel habille ses fêtes de fin d'année aux couleurs de l'imaginaire surréaliste et se pare d'une touche d'extraordinaire. Bienvenue dans un rêve éveillé, où l'extravagance artistique se joint à l'élégance Ritz Paris...
À l'approche des fêtes, la fantaisie surréaliste s'empare du 15 place Vendôme pour en faire une flânerie artistique à la manière d'un cabinet de curiosités constellé de symboles. Comme surgi d'un rêve, le décor nous plonge dans une atmosphère onirique un brin décalée où même les traineaux ont des ailes... Du soleil à la clé Ritz, les emblèmes historiques de l'hôtel côtoient une luxuriance extraordinaire peuplée de fleurs fantastiques et de papillons de nuit aux couleurs flamboyantes. Point d'orgue du parcours : le grand sapin. La star du Ritz se pare cette année de poésie insolite. Sur ses branches : des ornements travaillés comme des bijoux surréalistes, avec des yeux brodés de fils d'or, de délicates pivoines en papier, des plumes et des pampilles de cristal. Une mise en scène intrigante à ne pas manquer !
Une collaboration comme une célébration... Le Ritz Paris s'associe à l'artiste Jonathan Burton pour imaginer un cadavre exquis, thème cher au mouvement artistique. Par un jeu de libres associations, les emblèmes signature de l'hôtel s'enchevêtrent de symboles et composent un décor chimérique. La clé lyre se fait clé des songes dont les cygnes sont les gardiens. La lampe tulipe Ritz se métamorphose en robe couture tandis que vase et angelots semblent s'être échappés de la suite impériale. Autour, flotte un monde fantasmagorique où surgissent comme par malice une moustache Dalinienne et un chapeau ailé à la Magritte prenant son envol.
Pour apporter au sapin une touche de poésie et d'originalité, retrouvez l'univers foisonnant de l'artiste Jonathan Burton sur le coffret de Noël surréaliste du Ritz Paris. Une superbe boîte cadeau bleue et or contenant quatre boules en verre soufflé laqué blanc, imprimées en dorures. Cette création d'exception en série limitée, est disponible en ligne ainsi que dans notre Concept Store.
Si Paris est une fête, le Ritz Paris en est le secret ! Découvrez les expériences ritzy que nous proposons en cette fin d'année et préparez dès à présent vos moments de célébration. Pour fêter Noël, vous aurez le choix entre brunchs et déjeuners festifs, dîners étoilés et goûters exquis. Parmi nos inédits : le Tea Time Impérial au salon Marie-Louise et l'audacieux cocktail surréaliste du Ritz Bar signé Romain de Courcy. Enfin, pour le nouvel an, ne manquez pas le dîner gastronomique du Bar Vendôme avec son florilège surréaliste en sept services et le réveillon dansant de la Saint-Sylvestre pour faire swinguer l'élégance.
Depuis sa création, le Ritz Paris a toujours attiré des artistes avec lesquels il tisse des liens féconds. Parmi eux, les Surréalistes entre 1920 et 1950. Ce mouvement initié en 1924 par le Manifeste d'André Breton a pour credo une expression artistique qui n'obéit à aucune règle et repose sur "la toute-puissance du rêve". L'inconscient libéré débride la créativité, les frontières entre fiction et réalité s'estompent. Les oeuvres assemblent mots et images sans contrainte, déforment les objets et jouent des trompe-l'oeil.
Pour la petite histoire, André Breton aurait découvert le Ritz Paris en 1920... par sa gastronomie. Correcteur des épreuves de Marcel Proust, le jeune poète relisait ses écrits tard dans la nuit. Proust qui était un grand fidèle de l'hôtel avait pour habitude de faire livrer du Ritz de somptueux dîners. Entre le Ritz Paris et les Surréalistes, les affinités ne manquent pas : un même esprit d'avant-garde et de liberté les anime, de même que cet amour pour la création les yeux grands ouverts, et ce désir de créer du Rêve comme de l'Extra-ordinaire.
Au 15 place Vendôme, les artistes surréalistes trouvent un espace de liberté créative où réalité et rêverie peuvent s'entremêler. Des les années 1920, certains fréquentent régulièrement l'hôtel comme Dali, Picabia et Cocteau. D'autres viennent y travailler. La grande styliste Elsa Schiaparelli - voisine de l'hôtel - présente ici sa première collection, prémisse des créations d'inspiration surréaliste jalonnant son audace. Man Ray va jusqu'à transformer l'hôtel en laboratoire créatif pour photographier des personnalités. En 1922, il fait poser l’extravagante marquise Casati dans la suite qu'elle occupe à l'année; il signe un des premiers portraits surréalistes de l'histoire de l'Art, une image d'une poésie troublante, comme issue d'un songe. Parmi les clients fidèles, certains collectionnent des œuvres surréalistes : celles des frères Giacometti, proches de Coco Chanel, décorent sa suite tandis que celles de Miro ont les faveurs d'Ernest Hemingway. Entre 1939 et 1950, une galerie d'art ouvrira même au pied de l’hôtel où seront exposés des artistes surréalistes comme Picabia et d'avant-garde tels Dubuffet et Kandinsky.
Je veux être une œuvre d'art vivante.
Luisa Casati